Accéder à nos services
Galilée est une structure labellisée Guid’asso Accompagnement Généraliste. Vous pouvez nous contacter par mail ou par téléphone pour nous poser votre question, ou prendre rendez-vous pour un temps d’échange sur l’un de nos deux points d’accueil à Saint-Omer ou à Calais, ou dans votre commune. Nous pouvons aussi échanger à distance en visioconférence (nous vous adresserons un lien).
Galilée est ouvert à tous les acteurs du monde associatif du Pays de Saint-Omer et du Pays du calaisis : dirigeant.e.s, bénévoles, salarié.e.s mais également aux porteurs de projet de l’ESS
Galilée accueille, conseille, oriente et accompagne tous les porteurs de projets de l’ESS, quel que soit le niveau d’avancement du projet.
Nous ne faisons pas à votre place mais vous donnons tous les outils pour analyser la faisabilité de votre projet et préparer sa mise en œuvre afin de maximiser vos chances de succès. Nous vous accompagnons sur toutes les dimensions de votre projet (économiques, juridiques, sociales, citoyennes…), en collaboration avec différents partenaires spécialisés lorsque nécessaire. L’accompagnement et le suivi de la nouvelle activité peuvent s’étendre jusqu’à trois ans au-delà du premier contact dans le cadre du dispositif ACC’ESS de la Région des Hauts de France.
Non Galilée n’accorde pas de subventions. Nous sommes une structure associative indépendante des pouvoirs publics. Nous vous informons cependant de toutes les aides qui vous sont accessibles et vous aidons à établir vos demandes.
Nos prestations sont réalisées par des salarié.e.s qualifié.e.s. Cela signifie qu’elles ont un coût.
Mais celui-ci est pris en charge par l’Etat, la Région des Hauts de France, la Communauté d’agglomération du Pays de Saint-Omer, la Communauté de communes du Pays de Lumbres, le Syndicat intercommunal du Pays du calaisis et la communauté d’agglomération Grand Calais Terres et mers.
Grâce à cela, vous pouvez vous adresser gratuitement à Galilée pour un conseil ou un accompagnement.
D’autres financeurs soutiennent nos autres champs d’intervention.
Galilée anime le collectif des Animés à Calais (9 structures de l’ESS), le Club IAE du Calaisis (10 structures de l’ESS) et le Collectif Local de l’ESS du Pays de Saint-Omer (23 structures). Galilée est également membre de réseaux régionaux.
Grâce à nos contacts, vous pourrez ainsi accéder à de multiples ressources utiles mais aussi vous constituer un réseau de partenaires bienveillants, inspirants et dynamisants.
Grâce aux soutiens de la Direction Régionale aux Droits des Femmes et à l’Égalité des Hauts de France et du Fonds Social Européen, Galilée peut vous accompagner dans votre réflexion et vos démarches : apport d’expertise sur les différentes questions de l’égalité, animation de débats, organisation de modules de formation, réalisation de diagnostics de l’égalité, accompagnement des équipes de professionnel.le.s ou de bénévoles….nos interventions sont adaptées à vos besoins.
Contactez-nous pour en discuter !
Trouver une réponse à ses questions
Une activité de l’Économie Sociale et Solidaire développe une pratique économique au service d’un projet d’intérêt collectif ou général (répondre à un besoin spécifique, maintenir ou créer des emplois, partager à égalité la gestion d’une activité, répondre aux besoins d’un territoire, développer une nouvelle organisation du travail…).
L’ESS répond à quelques règles spécifiques :
• Une personne = une voix
• Bénéfice très majoritairement réinvesti dans l’activité et/ou profitable aux salarié.e.s
Statutairement l’Économie Sociale et Solidaire regroupe les associations qui ont une activité économique, les Sociétés Coopératives d’Intérêt Collectif (SCIC), les Sociétés Coopératives de Production (SCOP), les mutuelles, les fondations, et des sociétés commerciales qui ont décidé d’adopter les règles de fonctionnement de l’ESS et ont obtenu l’agrément ESUS (Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale).
Ces activités sont de l’ESS !
Dans l’audomarois :
Audotri (Entreprise d’insertion), Défi mobilité (association), Sanichauff (SCOP)…
Dans le calaisis :
La Note Bleue (association), La Fabrique coopérative calaisienne (SCIC), le Centre européen de séjour (association)
L’ESS en France
225 000 établissements = 2,3 millions de salarié.es (1 salarié.e sur 10)
Une association est un regroupement de personnes (au moins deux) qui décident de créer ensemble une structure juridique porteuse d’un projet commun. Ce projet peut poursuivre des objectifs très divers mais il ne peut s’agir de la recherche d’un bénéfice.
Le site ressources de l’Etat : https://www.associations.gouv.fr/
L’association est, à priori, exonérée des impôts commerciaux. Cependant, en fonction de ses activités et missions, certaines activités voire la totalité des produits de l’association peuvent être assujetties à la fiscalité des entreprises commerciales.
Si l’association est exonérée des impôts commerciaux, elle est, comme les particuliers, assujettie à la TVA sur ses achats (pas de récupération possible).
Les associations employeuses peuvent aussi être assujetties à la taxe sur les salaires (qui concerne les employeurs non commerciaux) si leur masse salariale dépasse un seuil d’abattement (associations relativement importantes).
Une association peut avoir une activité commerciale. Cette activité ne peut être le but de l’association mais un moyen de réaliser ses missions et objectifs. Une association qui développe des activités commerciales est, par principe, assujettie aux impôts commerciaux. Des exonérations sont possibles mais sous de strictes conditions.
L’association peut embaucher un.e ou plusieurs salarié.e.s afin de réaliser ses différentes activités sans que cela ne remette en cause sa non lucrativité. Elle est soumise aux mêmes règles que tous les employeurs privés (droit du travail).
Les fonctions du.de la ou des salarié.e.s devront être clairement distinctes de celles des bénévoles (c’est l’objet du contrat de travail) afin de prévenir de requalification du bénévolat en salariat.
Il est possible d’être l’une des personnes fondatrices responsable bénévole de l’association (une association est un projet collectif) puis d’en devenir salarié.e et donc être lié à l’association par un contrat de travail. Le principe d’un contrat de travail est de vendre mon temps et mes compétences à un tiers contre une rémunération. Il est impossible d’être à la fois l’employeur et l’employé.e. Il est donc impératif de renoncer aux responsabilités autres que celles définies par le contrat de travail et de distinguer explicitement mes éventuelles activités bénévoles au sein de l’association de celles exercées dans le cadre du contrat de travail.
Les aides à la création ou au développement d’une association ou d’une activité de l’Économie Sociale et Solidaire forment un ensemble d’une grande complexité.
Il faut distinguer les aides publiques qui peuvent être attribuées par l’Europe, l’État, une Région, un Département, une intercommunalité ou encore une commune, des aides privées (fondations, clubs d’investisseurs solidaires, fonds participatifs, banques solidaires…). Certaines aides sont ouvertes à tou.te.s à partir de critères précis d’attribution, d’autres fonctionnent sous formes de concours (avec parfois très peu de lauréats) d’autres encore peuvent être conditionnées au suivi d’une formation ou à un accompagnement…
Les aides peuvent être attribuées selon le statut des porteurs de projets, l’objectif du projet ou la nature des activités envisagées ou encore le nombre d’emplois qui seront créés.
Leurs natures peuvent aussi être différentes : subvention d’investissement, aide au fonctionnement, avance remboursable…
Un conseil : faites-vous aider !
Pour accéder à de multiples appels à projets : https://www.appelaprojets.org/
L’Économie Sociale et Solidaire est très largement féminisée puisque 68% de ses salariée.es sont des femmes. Mais paradoxalement celles-ci n’occupent que 57 % des postes de cadres et 51% des postes de direction. Un quart des femmes qui travaillent dans l’ESS sont concentrées dans trois familles de métiers. Leurs salaires sont de 16 % inférieurs à celui des hommes et leurs conditions de travail sont plus précaires que celles des hommes.
Et l’ESS doit exercer un rôle exemplaire pour plus d’égalité et de justice sociale !